Autohypnose vs méditation quelles sont les différences ?

Publié le 31.05.2017 | Rédigé par Cécile Caitucoli | 2 minutes de lecture

Le stress, le mal-être et tout le cortège de troubles qui s’ensuit sont des maladies engendrées par les turbulences de la vie moderne. Les personnes qui souhaiteraient en guérir sans avoir recours aux médicaments devraient essayer ces techniques, qui commencent à se développer, que sont l’autohypnose et la méditation.

Deux pratiques qui se complètent

Inspirée du bouddhisme, la méditation a toujours été considérée comme réservée aux initiés du yoga ou aux personnes qui s’écartent du monde pour parvenir au perfectionnement spirituel. Or, les techniques de méditation sont faciles à appliquer si la personne qui les met en œuvre est accompagnée dans ses débuts et les pratique régulièrement par la suite. En gros, la méditation consiste à vider l’esprit et empêcher qu’il ne soit perturbé ou dérangé par les pensées et émotions que chaque individu s’est forgées en lui-même. Lorsqu’elle consiste à faire taire les commentaires, objections et émotions du « je, moi » et à concentrer le mental sur un objet donné, elle présente plus ou moins des similitudes avec l’autohypnose. Celle-ci consiste à se mettre non pas dans un état d’inconscience ou de sommeil, mais dans celui dénommé « modifié de conscience ». Tout comme la méditation, elle requiert la capacité de mettre de côté les raisonnements, arguments et jugements du « je, moi », et se concentrer sur un objectif précis, celui d’acquérir de nouveaux comportements.

Qui n’apportent que des bienfaits

À chaque domaine d’application de la méditation correspond un besoin particulier ou un objectif précis. Ainsi, la technique consistant à « observer sa respiration », pratiquée dans presque tous les cours de méditation, est efficace pour aider à réduire l’anxiété et la pression artérielle, réguler le rythme cardiaque et augmenter la capacité de concentration. La méditation de pleine conscience qui apprend à se concentrer sur le moment présent, à ne pas se laisser envahir par d’autres pensées et à se désengager de la tendance à analyser ou juger ce qui est alors vu, senti ou perçu, a donné naissance à différentes écoles. Elle est indiquée pour traiter divers maux : dépression, états douloureux ou anxieux chroniques, troubles de la personnalité, manque de confiance en soi, hyperactivité, etc. L’apprentissage de l’autohypnose est maintenant une technique utilisée par les professionnels de la santé pour aider les personnes à gérer la douleur, servir de complément au traitement d’une maladie et soigner les troubles du sommeil, l’état dépressif, l’anxiété ou l’angoisse, l’addiction aux substances toxiques, les troubles alimentaires, etc.

Comment choisir la bonne technique ?

La compréhension des définitions de ces différentes techniques pour acquérir le mieux-être étant déjà assez difficile, arrêter son choix parmi les diverses offres de cours de méditation, cours de sophrologie et cours de relaxation l’est encore plus. Fréquenter tout de suite un centre de méditation n’est pas conseillé pour toute personne qui ne sait rien ou n’a que des idées vagues en la matière. Au début, la méditation n’est pas chose aisée et la pratiquer en solo peut provoquer déception et frustration. Pour commencer la méditation, il faut d’abord apprendre à méditer et, pour se motiver, s’inscrire à un groupe dirigé par un professionnel. L’acquisition des techniques de l’autohypnose n’en sera d’ailleurs que plus naturelle. Il en est de même de la sophrologie qui, grâce à des séances de « relaxation dynamique » et d’autres méthodes comme les techniques respiratoires, permet à une personne de faire front au stress, de découvrir ses valeurs et ses capacités et de parvenir à un état de bien-être et de sérénité. En fait, le choix de la technique dépend des besoins ressentis et des objectifs visés.